Comment vivez-vous les changements ?

Est-ce que vous faites partie des personnes qui aiment les changements ? des personnes qui sont stimulées par les changements ou bien de celles que les changements perturbent ? 

 

La plupart des êtres humains n'aiment pas les changements. On aime bien nos petites habitudes, nos "zones de confort" comme diraient certains. 

Et pourquoi ça ? Parce que nous sommes un peu "casaniers" en tant qu'êtres humains- nous portons au niveau de notre mémoire profonde, de notre cerveau reptilien, un système apparenté à l'appartenance à un territoire. Mais aussi parce que notre cerveau et notre système nerveux sont formatés de telle manière qu'ils créent des circuits par répétition et qu'une fois que c'est installé, même si c'est inconfortable, il y a une certaine stabilité. Donc tout changement vient perturber à plus ou moins grande échelle cet équilibre, même si cet équilibre nous crée un mal être dont nous nous sommes arrangés. 

 

Et pourtant, il semblerait que Bouddha ait dit "il n'y a rien de constant si ce n'est le changement". La vie est mouvement. Mais parce que nous sommes ainsi programmés, nous souhaitons que ce qui nous est agréable dure dans le temps. Mais il y a nécessairement un moment où cet équilibre, cette "zone de confort" ne nous convient plus. Et c'est là, que nous commençons à sentir une sorte de perturbation, de changement, d'instabilité, nous résistons à ce mouvement. C'est ce que l'on appelle la "résistance au changement". Et cela peut se produire sur tous les plans, que ce soit familial, professionnel, social... 

 

En fonction de son histoire, de sa manière d'être, chaque personne va faire face au changement de façon différente. De même certains changements peuvent plus ou moins nous affecter selon les moments de vie et ce qu'ils touchent. Il n'est donc pas possible d'établir une règle de "ya ka fo qu'on" parce que ça va peut-être fonctionner pour quelqu'un ou à moment donné et ne plus fonctionner ensuite. Chaque individu est une subtile alchimie qui s'ajuste perpétuellement sans toujours s'en rendre compte. 

 

En termes de changement, il est question d'ajustement à un niveau un peu plus large. Notre être intérieur s'ajuste avec la situation extérieure. Mais il y a toujours une phase de déstabilisation... plus ou moins longue. Lorsqu'on parle de "changement", c'est le plus souvent cette phase de déstabilisation dont il est question. C'est une sorte de confusion à différents niveaux que nous ressentons sans forcément savoir bien l'identifier. 

L'inconnu fait peur et c'est bien là qu'est le problème dans le changement et ce qui nous entraîne à y résister autant. Malheureusement la vie étant un perpétuel mouvement, ce sont ces résistances qui créent les conflits (internes ou externes) et la souffrance, le mal être que nous ressentons dans ces situations. Le mal être est comme la résultante d'un différentiel entre deux états, un état d'avant et un état d'après. Nous avons l'illusion que si nous connaissions le résultat, ce qui vient après, nous appréhenderions moins le changement. Ce qui est aussi paradoxal, c'est que, parfois, nous vivons mieux certains changements importants alors qu'une perturbation de moindre amplitude va nous créer un stress. Et pourtant, notre quotidien est fait d'une succession de changements dont nous ne nous rendons pas compte... 

 

 Au quotidien, lorsque vous marchez, vous vivez une succession de changements. Minimes, certes, mais des changements d'équilibre en passant d'un pied sur l'autre. Il y a dans la marche, à un certain moment dont nous n'avons pas conscience (sauf si nous pratiquons la conscience dans notre marche)un point de déséquilibre. Il est minime, mais il est et il fait partie d'un équilibre qui est le mouvement marché. C'est la même chose lorsque nous traversons une phase de changement. Le changement est une forme de déséquilibre dans l'équilibre du mouvement de notre vie, dans notre organisation. 

 

Parfois ce changement part d'un mouvement intérieur, d'une pulsion que nous avons à vouloir changer et nous ne savons pas toujours comment opérer ou ce que nous voulons mais nous sentons ce mouvement. D'autres fois il est la réponse que nous devons apporter face à une situation extérieure, de façon plus "urgente". Quel qu'en soit l'origine, le "mécanisme" reste identique et il y a des étapes qui balisent le processus. Etapes que nous ne voyons pas lorsque nous sommes dans la traversée, mais à travers lesquelles je vous accompagne pour ce passage. 

  • J'accompagne les personnes qui se trouvent dans des phases de changement ou qui aspirent à un changement. Je vous permets de trouver un équilibre dans ce moment de déséquilibre, d'avoir la clarté nécessaire pour avoir/retrouver la confiance dont vous avez besoin pour franchir ce cap. 
  • Je m'adresse à des personnes motivées qui n'ont pas envie de passer des années à se demander le pourquoi du comment mais qui ont envie d'avancer. Je n'ai pas non plus de baguette magique !
  • Je travaille de manière individuelle pour un accompagnement ciblé en fonction de ce que vous vivez et de là où vous en êtes. 

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