Contrôle ou lâcher prise ?

Il y a quelques temps, le Texas a essuyé des tempêtes de neige et des températures largement au-dessous de zéro. Leur infrastructure non préparée pour faire face à ce type d'intempéries a connu de très sérieuses perturbations. 

C'est un peu la même chose dans notre vie. Nous ne sommes pas préparés lorsque certains évènements arrivent et nous connaissons une forme de chaos intérieur, d'inconfort, de pertes de repères... Face à une perturbation, nous nous sentons mal et parfois ne savons pas comment réagir. Nous pouvons nous sentir en panique, nous cherchons des solutions, nous nous dispersons.

Il y a aussi des personnes qui, elles, anticipent tout -ou du moins un maximum de choses. Et dans leur tête, c'est quelque chose du genre "et si_____", "en cas de ____". Bref, elles sont très souvent en train d'imaginer le scénario catastrophe. Ces personnes contrôlent (ou essaient) tout ! Et le résultat c'est que c'est épuisant.

Les pros du contrôle tentent d'anticiper pour être le moins perturbés possibles dans le cas où la situation envisagée se produirait. Le premier problème, c'est qu'elles vivent dans un imaginaire catastrophe et le second -et non des moindres- c'est qu'elles épuisent leur système nerveux.

Chaque fois que vous êtes "hors de vous", c'est-à-dire dans l'histoire que vous vous racontez mentalement (futur hypothétique, peur d'une situation à venir...), votre corps ressent l'émotion correspondante, donc votre cerveau - qui, je vous le rappelle ne fait pas la différence entre le réel et l'imaginaire -  émet les infos pour la production d'hormones qui vont vous aider à gérer ce stress. Et ce qui en résulte, c'est un état d'épuisement, de tension dont vous n'êtes pas conscient. Certes, vous êtes conscient que vous êtes "stressé", mais vous ne vous rendez pas compte à quel point votre corps est tendu, et par conséquent, à quel point cela impacte tous vos systèmes physiologiques.

Comment je le sais ? Bien sûr parce que mon métier me l'a appris, mais SURTOUT, parce que je l'ai vraiment senti dans mon corps. Et quand je l'ai vraiment senti, j'ai été atterrée de la façon dont on peut flinguer notre santé, notre qualité de vie, tout simplement parce qu'on vit dans nos peurs et nos anxiétés.

Lâcher-prise, c'est pouvoir revenir à notre centre, au centre de notre être, là où réside intrinsèquement la paix. De là, nous pouvons voir autrement la situation. Et je vous assure que vue de là, elle diminue considérablement parce que vous êtes vraiment en lien avec votre ressource intérieure d'où peut émaner les solutions, à partir de laquelle vous pouvez vous positionner autrement et agir sans panique. Bien sûr, comme notre amie Pénélope, il vous faudra sur le métier plusieurs fois remettre l'ouvrage. Mais je vous assure que lorsque vous l'avez senti une fois, vous en gardez la mémoire corporelle pour y revenir plus facilement les fois où votre mental décide de prendre le gouvernail.

Si vous voulez travailler dans ce sens, vous pouvez me contacter ici.

Je vous offre ici un petit texte de méditation que vous pouvez utiliser pour vous aider à entrer en contact avec cet espace en vous.

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Commentaires: 2
  • #1

    Bernadette Dupuet (mercredi, 23 février 2022 17:59)

    Merci pour ce texte cela aide et permet l accès à nos ressources interieures

  • #2

    Emmanuel Grenier (jeudi, 03 mars 2022 10:19)

    J'aime beaucoup ce texte, merci Laurence !
    Cela se rapproche de la méthode Coué trop souvent moquée en France, qui était condensée par son auteur dans cette phrase : « Tous les jours, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux ». Mais ta phrase est plus orientée vers la paix intérieure <3 Bonne journée !